Se faire reconnaître, faire appel aux autres, prouver que nous avons l'esprit ouvert et que tout le monde peut avoir sa place, peu importe la situation politique, grandit un peuple. Si des gens du West Island veulent venir chanter avec nous, personnellement, je leur ouvre toute grande la porte.
J'ai toujours vu la St-Jean comme une fête nationale célébrant notre identité, un rassemblement et non une fête de francophones. Si on invitait une troupe de chanteurs qui chante en Afrikaans, ça passerait ? J'ai l'impression que oui. C'est sûr qu'il y a des considérations historiques et tout un contexte mais un anglophone qui est présent à la Saint-Jean s'affirme d'emblée comme un québécois, et ça ce n'est pas négligeable.
J'ai épluché un peu le web et un sentiment d'embarras et d'inutilité semble ressortir de cette histoire. Une bonne grosse majorité se dissocie de ce mouvement mais tout de même, le malaise fait un peu mal.
Ça pourrait être pire. On pourrait se tirer dessus, se corrompre, s'enrager. Des enragés, il y en a de tous les côtés, au fédéral comme au provincial. La niaiserie aussi c'est démocratique.
Dans l'article, en référence ci-bas, quelqu'un dit "ce n'est pas de la haine envers les anglos mais aujourd'hui c'est la St-Jean". Cinq minutes plus tard, il leur passait le majeur sous le nez.
Un peu de sirop d'érable avec tes beans ?
Via Cyberpresse
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