J'arrive du dépanneur du coin et devant moi il y avait 2 personnes. La première au comptoir en avait pour 1 mois de billets de loto à valider et à acheter, la deuxième, une caisse de 6 bières entre les doigts, soupirait à n'en plus finir et me regardait en coin cherchant une approbation que j'hésitais à donner.J'habite à Montréal dans Hochelaga/Maisonneuve, quartier ouvrier qui fait parti du "bas de la ville à l'endroit où le vrai monde évolue".
Je comprends les gens qui achètent les billets de loto et qui espèrent voir la vie de misère dans laquelle ils se sentent inutilement exploités prendre fin. Je comprends aussi les gens qui pensent qu'un bon coup de pied dans le derrière à tout ce monde règlerait bien des problèmes.
Mais sur le moment, au comptoir d'un dépanneur, je ne sais pas trop quoi en penser.
Je ne suis pas un radical quand c'est le moment de critiquer le quotidien des gens. Je suis plutôt le genre a crier que les inégalités sociales n'ont pas leur place mais je ne pourrais dire à quelqu'un : "tu es inégal ou inférieur parce que c'est de ta faute". Je sais aussi que dans un beau grand pays comme le nôtre où tout le monde a sa place (enfin on le pense) que d'autres profitent des largesses des programmes sociaux.
Mon côté lourd, à gauche, me dit que je réagis de la bonne façon mais pas assez violemment. Mon côté plus léger, à droite, me dit que je devrais y mettre plus de poids.
...
J'aimerais tellement qu'on ait pas besoin de jouer à la loto.
steve, j'adore quand tu mets ce genre de commentaires sur ton blogue. tu mets en relief des choses de la vie qui parlent à plein de gens. qu'on soit d'accord ou non, c'est comme ça que l'on agit même si c'est pas ce que l'on pense.
RépondreSupprimerje pense que tu devrais te diriger un peu plus vers ça. qu'en pensez-vous?
Je me charge parfois de la loterie pour mon groupe de travail. On pourrait facilement penser que lorsque je fais vérifier pour 400$ de billets de loto au dépanneur, je fais en fait vérifier mes billets pour un mois alors qu'il ne s'agit d'un simple tirage et que je ne suis pas un gambler dans l'ame qui gaspille sa paie de la semaine en loterie mais bien celui qui s'occupe de 'sa gang de la job'. Il ne faut pas se fier aux apparences. Du moins, pas toujours. Et il faut prendre son mal en patience et attendre... sauf peut-être avec celui qui attend derrière en soupirant fort. Lui, on le frappe...
RépondreSupprimerEn réponse à Anonyme 1: Steve, ne change pas. Moi aussi j'aime que tu mettes ce genre de comentaires desfois, mais j'aime aussi toute la divrsité de ton blogue.
RépondreSupprimerEn réponse à Steve et Anonyme 2: Je n'achète pas de loteries, mais j'envie les gens qui gagnent. Loto Québec vend un rêve, et c'est légal et légitime d'en acheter. Je n'ai rien contre ça. Ça donne de l'espoir au pauvre monde. Le tout, c'est de ne pas en abuser. Par contre, je suis du genre à perdre patience avec les gens qui monopolyse la caisse du dépanneur. Loterie ou petit change, crisse, y'a du monde qui attendent. Pareil au guichet. C'est un guichet, pas un game boy!