Campagne de salissage ?

Je dirais plutôt "campagne sale". Et par sale, j'entends saletés, ordures, détritus, rejets.

Les campagnes électorales municipales prennent véritablement toutes sortes d'allures. La pègre mène tout le monde par le bout du nez, la construction de tout ce qu'on voudra bien énumérer nous coûte une fortune parce qu'un cartel bien installé s'approprie tous les contrats octroyés, on passe des enveloppes brunes comme on passe un joint à un show de Pink Floyd, on accuse, on grossit, on complote, on en rit, on se justifie, on défend, on se défend et on se perd. Bref, nos élus municipaux semblent en avoir beaucoup plus sous la cravate que ce l'on veut bien percevoir.

J'ai confié dans un petit billet récemment que j'allais voter aux municipales de cette année. Je n'étais pas décidé alors, je ne le suis pas plus aujourd'hui. Je suis, par contre, un peu déçu et las de tout ce que j'entends débouler aux infos. Un réseau nous apprend ceci, l'autre nous apprend cela, les hôtels de ville sont de vrais Jack-In-the-Box.

La dernière victime sur la liste ? Benoît Labonté. On l'accuse, il nie, il est catégorique, il a démissionné comme lieutenant-politique de Louise "somnifère" Harel... évidemment.

Si ce mec avait été candidat à la mairie, il aurait eu mon vote sans questionnement. J'ai toujours eu beaucoup de respect pour l'homme mais là, je déchante. Une autre victime de magouilles ? Je ne sais pas. Ce que je constate, c'est que les municipalités ne font pas honneur à la démocratie.

Malgré tout, ces sacs de cacas que les divers candidats se lancent joyeusement en pleine figure , c'est un sacré bon coup -voulu?- de marketing. Ça dégoûte mais ça maintient l'intérêt. Et oui, je me fais prendre dans leurs taches de rouille.

Ceci dit, je compte toujours aller voter. Je ne sais juste pas encore pour qui...

Image via Cyberpresse