21 mars 2010

L'évangile d'Ève

De la quarantaine d'Évangiles qui ont été écrits, quatre sont reconnus comme canoniques (i.e. sacrés) par l'Église. Les autres sont dits apocryphes, donc non-authentifiés ou encore non-inspirés par Dieu. (C'est ici que nous relisons à haute voix les 2 phrases précédentes et prenons 5 secondes pour rouler des yeux).

De ces écrits apocryphes, il y en a un intitulé L'Évangile d'Ève, perdu dans sa quasi-totalité sauf pour quelques citations rapportées par Épiphane de Salamine, l'un des Pères de l'Église, qui a critiqué la façon dont les Barbéliotes se servait de cette évangile pour justifier l'amour libre, le coït interrompu et la dégustation de sperme comme acte religieux (Barbéliotes : ancêtres des hippies modernes et des barebackers des années 2000).

La citation suivante ferait référence au liquide séminal :
J'étais arrêté sur une haute montagne, lorsque je vois un homme d'une haute taille et un autre fort court. Ensuite j'entends une voix comme celle du tonnerre. Je m'approche donc de plus près pour écouter, alors il me parla de cette manière: Je suis le même que vous, et vous êtes le même que moi; et en quelque endroit que vous soyez, j'y suis, et je suis dispersé par toutes choses. Et de quelque endroit que vous voudrez, vous me cueillez. Or en me cueillant, vous vous cueillez vous-même.
Et cette citation représenterait le cycle menstruel :
Je vis un arbre portant douze fruits chaque année, et il me dit: C'est là le bois de vie.
Quels raseurs ces Pères de l'Église.

Pour en savoir un peu plus sur l'Évangile d'Ève, cliquez ici (en anglais)
Citations Via.

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