12 avril 2010

Revenir à la normale


Ce n'est pas facile reprendre une routine, ou semi-routine (car je n'en ai jamais vraiment eue), après presque 1 mois très inégal. Ce dernier mois j’ai été très absent ici et bien ailleurs, en fait j’ai été absent partout et surtout de moi-même. Je n’ai pas vécu de grands dérangements, mais de simples événements ponctuels suffisent parfois à nous déstabiliser, juste assez pour que l’on se dise qu’on remettra tout à demain.

Tout d’abord, un rhume anodin que j’ai négligé, car je me prends pour Superman, se transforme en party-maison avant de finir en véritable rave pour virus. Aucune issue, je dois faire appel à la police antibiotique pour qu’elle descende tous les indésirables qui infestent mes cavités nasales et mes tubes bronchiaux. Ensuite, à peine ai-je eu le temps de faire vider mes canaux respiratoires que mon espace physique se remplit. Pas de virus cette fois-ci, des gens que j’aime beaucoup, des proches. Alors des visiteurs débarquent, s’installent, repartent et d’autres débarquent, s’installent, repartent et d’autres débarquent, s’installent et repartent. Pendant ce temps, beaucoup de fatigue, de joies, d’exaspérations, de rires, et puis ? le vide.

Alors je reste caché, je ré-apprivoise mon environnement, et je me remonte des habitudes pour me refaire une vie, parfois un peu terne, parfois trop mouvementée, mais dans laquelle je me sens bien. Bref, je reviens à la normale.

C’est pas facile enlever ses grosses pantoufles pour essayer d’autres trucs et pour finalement se rendre compte que nos pieds n’entrent plus aussi confortablement dans nos mêmes grosses pantoufles parce qu'on doit les réajuster…

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