29 septembre 2009

Et parlant de français...

En mentionnant le français dénaturé de Guy Laliberté (voir ci-dessous) je me suis soudainement souvenu (et c'est pas comme si j'avais essayé de ne pas l'oublier) que j'ai osé regarder quelques minutes du Banquier dimanche soir.

Je vous jure que si je l'avais écouté 10 secondes de plus, je m'amputais les oreilles.

Je sais que ce sont tous des grands, qu'ils nous rendent fiers, que le bon parler français est à des centaines de millions de mots de leurs préoccupations, que le hockey n'a rien à foutre de cet art oratoire que l'on appelle la rhétorique mais avec une telle concentration de "si j'arais" et de "ça va t'être", j'ai dû changer de chaîne, mon kit à hara-kiri était déjà prêt, mon bidon d'essence patientait sur ma peau de vache et ma Kalachnikov attendait que je l'attrape pour continuer le massacre dans la rue.

Alors je ne sais pas si c'est toujours comme ça au Banquier mais déjà que la formule m'exaspère, m'énerve et que le seul fait de voir les commerciaux m'amène au bord de l'apoplexie, avec des invités qui parlent comme des charrues, c'est clair que je ne serai pas un téléspectateur régulier.

De toute façon, peu importe ce que j'en pense, cé pas comme si Julie arait de quoi s'inquiéter. Ça va t'être toutte pour asteure.

2 commentaires:

  1. Y a pas que dans l'espace qu'on trouve des clowns. Yen a aussi sur le plateau du Banquier.

    JP

    RépondreSupprimer
  2. Le Banquier nous fait honte.

    RépondreSupprimer