Numéro 1 : la gourmandise
Autrefois, des centaines de milliers de tortues géantes se promenaient allègrement sur les Iles Galapagos. Aujourd'hui il en reste environ 15 000. Pourquoi ? Elles sont délicieuses.
Aux 16e et 17e siècles, les Galapagos sont devenus un véritable supermarché pour les Matamores, avant qu'ils n'entament leur interminable traversée de l'immense Océan Pacifique. Paisibles, les tortues peuvent aussi survivre jusqu'à 1 an sans eau et nourriture. Les marins les capturaient alors par centaines pour les embarquer comme denrées sûres lors de leurs longs périples vers les richesses de l'Inde et de l'Asie du Sud-Est.
Autrefois, des centaines de milliers de tortues géantes se promenaient allègrement sur les Iles Galapagos. Aujourd'hui il en reste environ 15 000. Pourquoi ? Elles sont délicieuses.
Aux 16e et 17e siècles, les Galapagos sont devenus un véritable supermarché pour les Matamores, avant qu'ils n'entament leur interminable traversée de l'immense Océan Pacifique. Paisibles, les tortues peuvent aussi survivre jusqu'à 1 an sans eau et nourriture. Les marins les capturaient alors par centaines pour les embarquer comme denrées sûres lors de leurs longs périples vers les richesses de l'Inde et de l'Asie du Sud-Est.
Numéro 2 : la haine
Au 19e siècle, les pigeons migrateurs (ou tourtes voyageuses) traversaient l'Amérique du Nord dans des volées tellement gigantesques qu'ils pouvaient cacher le soleil par endroit pendant des périodes allant jusqu'à 8 heures. Pendant leur trajet, ils en profitaient aussi pour se nourrir de toutes les graines et fruits que leurs becs pouvaient accrocher au passage. Leurs arrêts, obligatoires pour qu'ils se nourrissent, les rendirent plutôt impopulaires.
Tuer les pigeons migrateurs au 19e siècle est devenu ni plus ni moins qu'un sport national. D'appâts de grains alcoolisés, ou emplis de souffres, la population de ces oiseaux a rapidement décliné. Leurs vols compacts et spectaculaires les ont rendu particulièrement exposés et vulnérables. En 1810, ils étaient des milliards, le dernier individu s'est éteint au zoo de Cincinnati le 1er septembre 1914.
Au 19e siècle, les pigeons migrateurs (ou tourtes voyageuses) traversaient l'Amérique du Nord dans des volées tellement gigantesques qu'ils pouvaient cacher le soleil par endroit pendant des périodes allant jusqu'à 8 heures. Pendant leur trajet, ils en profitaient aussi pour se nourrir de toutes les graines et fruits que leurs becs pouvaient accrocher au passage. Leurs arrêts, obligatoires pour qu'ils se nourrissent, les rendirent plutôt impopulaires.
Tuer les pigeons migrateurs au 19e siècle est devenu ni plus ni moins qu'un sport national. D'appâts de grains alcoolisés, ou emplis de souffres, la population de ces oiseaux a rapidement décliné. Leurs vols compacts et spectaculaires les ont rendu particulièrement exposés et vulnérables. En 1810, ils étaient des milliards, le dernier individu s'est éteint au zoo de Cincinnati le 1er septembre 1914.
Numéro 3 : l'ironie de l'amour de la science
Le collectionneur et proto-environnementaliste (i.e. tout-premier) Rollo Beck visita l'ile de Guadalupe près de la péninsule de Baja California au Mexique le 1er décembre 1900. Lors d'une excursion, il aperçut 11 caracaras de la Guadelupe et en tua 9 afin de les empailler et de les étudier. Les 2 derniers qu'il n'a pas tué ont été les 2 derniers vus vivants.
De par leur effronterie, il les croyait abondants, mais aucune observation n'a été confirmé depuis. L'espèce est donc considéré éteinte et comme étant l'une des rares espèces qui a été exterminée intentionnellement par l'être humain malgré l'ironie de la chose et la plus que bonne volonté de Rollo Beck.
Le collectionneur et proto-environnementaliste (i.e. tout-premier) Rollo Beck visita l'ile de Guadalupe près de la péninsule de Baja California au Mexique le 1er décembre 1900. Lors d'une excursion, il aperçut 11 caracaras de la Guadelupe et en tua 9 afin de les empailler et de les étudier. Les 2 derniers qu'il n'a pas tué ont été les 2 derniers vus vivants.
De par leur effronterie, il les croyait abondants, mais aucune observation n'a été confirmé depuis. L'espèce est donc considéré éteinte et comme étant l'une des rares espèces qui a été exterminée intentionnellement par l'être humain malgré l'ironie de la chose et la plus que bonne volonté de Rollo Beck.
Source: Boing Boing
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