C'est un peu long mais c'est divisé en chapitres avec des cartes et beaucoup de références. Pour ma part je n'en ai que la moité de lue mais je me promets bien de terminer le tout. Voici le résumé en introduction :
Le français ne fut jamais isolé: il reçoit et emprunte, donne et lègue; il s'affirme et se développe à l'abri du latin et contre lui. Il absorbe le norrois des Vikings danois pour en faire les Normands, après avoir avalé la langue des rois francs. Il se nourrit de l'occitan qu'il réduit; il ignore le breton avant de le mettre à mal, mais le basque lui résiste et il doit composer avec l'alsacien — venu des Alamans, tout comme les dialectes germaniques de Suisse. À la fin du XVIIIe siècle, la langue se replie dans le nord de l'Italie, mais s'étend vers la Corse et s'impose en Savoie.
Dans l'ensemble, le français met à mal les langues et dialectes dans ce qu'on appellera plus tard l'«Hexagone».
À partir du XVIe siècle, cette langue française s'était répandue hors d'Europe. Elle reculera en Amérique du Nord, mais s'imposera dans les «îles» à côté d'une langue nouvelle, le créole, et résistera victorieusement au Québec et en Acadie. Au XIXe siècle, par des raisons en rien culturelles, la colonisation, d'abord monarchique, puis impériale, enfin républicaine, fait du français une réalité mondiale que le XXe siècle, dans un conflit culturel, compromet.
Si ça vous intéresse : Histoire de la langue française
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire