7 septembre 2009

Dieu me jugera ou la politique à l'américaine

Stephen Harper a déclaré au magazine Prestige qu'il était plus inquiet du jugement de Dieu que de la place que lui feront les historiens. Étonnant. On sait que le "Canada profond", qui penche plus vers la droite est plus près de ses croyances religieuses que l'urbain beaucoup plus libéral mais il me semble que la religion et la politique font depuis belle lurette chambre à part. On est quand même pas aux États-Unis où il est impossible de ne pas ploguer Dieu chaque fois que l'on s'ouvre la trappe devant un microphone.

Le Québec a tracé la ligne depuis longtemps, sans renier son passé quand même, et le reste du Canada aussi... enfin c'est ce que je pensais... Je ne peux m'empêcher de croire que si notre honorable Premier ministre en parle, à 2 pas du précipice que sont ces campagnes électorales, c'est parce qu'il doit bien avoir une raison de le faire. Malgré le fait qu'il soit lui-même très croyant, il sait parfaitement que parler si inopinément du Créateur, en temps normaux, ne change d'ordinaire pas grand chose à l'opinion publique. Et comme il donne autant d'entrevues que Sa Majesté La Reine, le dire si ouvertement fait monter les odeurs d'élections au nez.

Pour les humoristes en manque d'inspiration, c'est à lire sur The Globe and Mail

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