Invisible est le titre du dernier roman de Paul Auster. Et c'est du grand Paul Auster. Sonia Sarfati de La Presse a bien résumé l'effet primaire du roman :
Roman labyrinthe où l'on peut avancer sans crainte et sans même tâtonner tant le fil narratif est solide et bien tendu; roman choral où les voix et les tons se succèdent, bien distincts les uns des autres - ce livre étant symphonie et non cacophonie...
"Choral" parce que le roman est écrit à la première, deuxième et troisième personne, et Auster réussit le tour de force de ne jamais perdre le fil et de ne pas nous le faire perdre. On sent New York, on sent Paris (2 villes avec lesquelles il est en amour fou depuis toujours), riche en émotions, sensuel, troublant, c'est un grand roman.
Pour ceux qui le connaissent et qui veulent se réconcilier avec un écrivain qui s'était perdu, on ne sait trop dans quelle galaxie avec ses derniers romans, c'est un must. Pour les autres, c'est aussi un must.
Pour ceux qui le connaissent et qui veulent se réconcilier avec un écrivain qui s'était perdu, on ne sait trop dans quelle galaxie avec ses derniers romans, c'est un must. Pour les autres, c'est aussi un must.
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