2 août 2010

Une confession... (coming out ?...) (Oui ?) (Non ?)


N'importe le titre insensé de ce billet prétentieux (vous allez comprendre), j'ai une petite confession à faire, du moins pour ceux qui s'en soucierait.
...
Je me suis levé un bon matin avec une idée, une bonne idée, une idée correcte, une idée je-sais-pas-trop, et le besoin de chatouiller cette idée, de l'allonger, de l'étrangler, de la faire souffrir, de la marteler, l'a libérée. Alors je me suis installé devant mon clavier et j'ai écrit, j'ai écrit, j'ai écrit. J'en suis devenu totalement barjot. Obsédé, frôlant le plafond de la folie, n'ayant aucune autre pensée vers les choses ordinaires de la vie qui la règle, qui me la règle, j'ai écrit.
Ceci, cela, rien, tout, une page, une ligne, un mot, une anicroche, un calvaire, une migraine... c'est drôle la vie des fois.

262 pages plus tard, j'annonce au monde entier, donc aux 2-3-4-5-6... personnes qui vont sourciller, que j'ai écrit un roman. Mais encore... Ce n'est pas mon premier, mais celui-ci, me rend fier. Alors je me suis dit : suis-je un écrivain-auteur (la différence est de moins en moins claire pour moi) raté ? Alors, je le crierai. Je dois le faire. Je le fais : OUAHOUHAAAA!

Voilà c'est fait.

Pendant ce temps, alors que je m'adonnais à cette entreprise totalement solitaire, et je ne parle pas d'onanisme, bien que....

L'écriture (inclinez-vous) est mortelle, et je dois dire que c'est d'une obsédante utopie réaliste, litérallement. Ce que je veux dire est ceci : je ne pouvais rien faire d'autre. Pas un mot ailleurs, rien, niente, nothing, nada, rien. Surtout ici (i.e. ce modeste blogue). J'en étais I-N-C-A-P-A-B-L-E.

La semaine dernière j'ai mis le point final, mais je crois que des corrections s'imposent. J'ai détruit 3029 arbres en l'imprimant, maintenant je dois relire le tout et mon stylo rouge est aux aguets tel un ogre en manque de chair fraîche... Ça c'est pas une belle image, mais Grands Dieux , on s'avise de tout. Alors...

Billet prétentieux, écrivais-je en début ? Oui Monsieur. Et cela restera ainsi.

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